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  • "Faut-il avoir honte de l'identité nationale", Daniel Lefeuvre, Michel Renard, nation, nationalisme, La Marseillaise, la France, De Gaulle, Jeanne d'Arc, Mitterrand, indigènes, immigration, islam, Ernest Renan, Lavisse, Seignobos, Aragon, Résistance
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9 décembre 2008

la République ou l'Hexagonie ?

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larguons la France républicaine, ennemie de la diversité…

place à l'Hexagonie !

Chaque semaine apporte sa néfaste nouvelle. Le rapport de la Halde (Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité) sur les "stéréotypes et discriminations" dans les manuels scolaires se révèle le fourrier des partisans de l'inculture, au nom du respect de la diversité. La décision du ministre Santini supprimant l'épreuve de culture générale dans les concours administratifs enfonce un coin supplémentaire dans l'application du principe d'égalité, toujours au nom du respect de la diversité. L'universel s'éloigne un peu chaque fois.

La réforme des lycées fragilise le socle des savoirs transmis au profit d'un saupoudrage d'options aussi vite choisies qu'abandonnées. La réforme des concours de recrutement des professeurs (Capes) réduit le savoir disciplinaire à une peau de chagrin au profit des gadgets délétères du pédagogisme et autres prétendues "sciences de l'éducation" qui se légitiment par la prétention de traiter la diversité. Dans les deux cas, c'est l'exigence d'une compétence intellectuelle qui s'amoindrit. République et école en chute libre, danger.

l'absence d'État défait la France

Régis Debray, prophétique, décrivait ces involutions il y a vingt ans déjà : "L'État républicain a pour fin 273810052Xd'assumer dans la société la fonction de l'universel. Il a, à ce titre, partie liée avec l'École, cette institution qui a elle-même pour fin de faire accéder tous les petits d'homme, quelle que soit leur origine sociale, à l'universalité du Savoir. L'enfant est instruit, c'est-à-dire mis en état d'exercer son jugement, afin d'être en mesure, plus tard, d'exercer ses droits et de remplir ses devoirs de citoyen (les deux n'étant pas séparables). (…) Elle requiert d'abord la dignité, la primauté, la célébration, la reconstruction des lieux, personnels et rituels d'enseignement (…) Le désarmement unilatéral et non contrôlé de l'instruction publique (au bénéfice d'autres notions et pratiques telles quel le dressage, l'apprentissage, l'information, l'habileté, l'adaptation à son milieu social ou professionnel) [il faudrait ajouter aujourd'hui à cette liste : l'adaptation à son origine, à sa communauté, à la diversité…]-; le discrédit de l'esprit critique, de l'idéal savant et du "scolaire" sous les coups du dogmatisme médiatique, la recherche, partout, de l'institution nulle ou quelconque disqualifient l'ancien État de droit au bénéfice des nouveaux pouvoirs de fait" (Que vive la République, 1989).

Voilà donc vingt ans que les éléments structurant l'identité collective républicaine - en ses grands socles en tout cas – sont malmenés. Ils l'ont été par la gauche, qui s'est acharnée contre l'école de la culture. Ils le sont par la droite, dans sa bien curieuse lutte pour le respect de la diversité.

En 1953, Charles De Gaulle confiait à son fils : "La gauche m'avait abandonné au lendemain de la Libération parce qu'elle est contre l'État. La droite m'a abandonné ensuite parce qu'elle est contre le peuple" (cité par Maurice Agulhon, De Gaulle, histoire symbole, mythe, 2000). Cinquante ans plus tard, la polarisation s'est inversée. La gauche est contre le peuple (1), la droite est contre l'État. À chaque fois, cependant, c'est la France qui pâtit parce qu'elle n'est pleinement elle-même que lorsque l'État fait la France : "l'absence d'État défait la France", écrivait le général en 1956. La France vaincue, il ne restera plus que l'Hexagonie : théâtre agonistique marqué par l'oubli d'un héritage et d'une histoire commune et par la surenchère mémorielle et tous les syndromes centrifuges de la diversité.

Michel Renard

(1) lire La gauche sans le peuple, Éric Conan, Fayard, 2004.

9782012790322FS

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8 décembre 2008

protéger le souvenir des combattants inhumés à Notre-Dame-de-Lorette

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une part de la fraternité française

à nouveau profanée

le souvenir des combattants
inhumés dans la nécropole

de Notre-Dame-de-Lorette doit être protégé

Nuit du dimanche 7 au lundi 8 décembre. Des centaines de stèles de combattants musulmans de l'armée française ont à nouveau été vandalisées, dégradées par des tags. Est-il donc si compliqué d'installer un système de surveillance dans cette nécropole nationale du Pas-de-Calais ? Dans la nuit du 18 au 19 avril 2007, 52 sépultures musulmanes avaient déjà été profanées. Un an plus tard, le forfait fut réédité  avec le saccage de 148 tombes musulmanes dans la nuit du 5 au 6 avril 2008. Deux individus mis en cause, deux individus responsables...! Et l'opinion d'un pays que l'on blesse, des tensions imbéciles que l'on avive.

"Une nation est une grande solidarité, constituée par le sentiment des sacrifices qu'on a faits et de ceux qu'on est disposé à faire encore. Elle suppose un passé (...)" écrivait Ernest Renan. Il faut sanctuariser les vestiges de ce passé. Non par pathologie muséographique mais parce qu'ils donnent un sens à notre existence. Si les discours sur l'identité nationale ont quelque vérité, il faudrait mettre un terme à ces profanations inexcusables, à cette désolation inacceptable.

Michel Renard

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la profanation de décembre 2008

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les gendarmes venus enquêter, décembre 2008

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désolation...

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la profanation de 2007


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5 décembre 2008

un islam radical antifrançais et antisémite

Ces groupes radicaux séduisent d'autant plus facilement les jeunes qu'ils sont en rupture avec la société française mais également avec l'islam traditionnel des parents. Ap/Cosgrove



De plus en plus de femmes islamistes

radicales en France


À Auxerre, une trentaine d'entre elles multiplient les propos

antifrançais et antisémites

De loin, leur groupe est impressionnant. Une trentaine de femmes perdues sous leur niqab noir. Des silhouettes qui ne sont pas passées inaperçues à Auxerre, où ce groupe, qui se revendique du tabligh, une mouvance piétiste et fondamentaliste, a attiré l'attention de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). La mouvance radicale se féminise, à en croire les policiers. À Auxerre, ce groupe est particulièrement prosélyte, suivant la doctrine des tablighs, ces croyants qui entendent reproduire le mode de vie du prophète et vont au-devant des publics, notamment marginalisés, pour porter cet islam du pied de la lettre.

À la sortie des écoles, ces femmes entièrement voilées abordent les mères de famille, proposent une éducation musulmane, engagent à rejoindre un groupe de lecture du Coran. Elles forment un groupe soudé et tourné contre l'Occident, décrit la DCRI. Ces femmes se réunissent pour vouer aux gémonies la France, les juifs, qu'il  «faut anéantir» et parler de djihad. À leur tête, deux femmes, l'une marocaine, l'autre convertie, mèneraient ces actions, dans la mouvance d'un imam surveillé, el-Mouloudi Moutaa.

«On observe une montée en puissance du féminisme islamique, avec son versant radical», confirme Bernard Godard, auteur des Musulmans de France (Robert Laffont). Les mouvements tablighs, mais aussi salafistes, tout aussi fondamentalistes, mais plus politiques, connaissent un succès croissant, avec la recrudescence des prêches enflammés, selon la DCRI. Notamment parmi les femmes, du Maghreb et d'Afrique noire, «ce qui est nouveau».

Ni intégration ni émancipation

Ces groupes séduisent d'autant plus facilement les jeunes qu'ils sont en rupture autant avec la société française qu'avec l'islam traditionnel des parents. «Ce n'est plus la génération des filles voilées qui avaient manifesté contre la loi sur les signes religieux à l'école, en agitant des drapeaux français», poursuit-il. Ces recrues gardent de leur jeunesse française les outils de la modernité, la revendication d'une place au même titre que les hommes. Elles s'investissent sur les forums Internet radicaux, organisent leurs propres manifestations.

«Mais se fichent de l'intégration». La plupart étaient «oppressées dans leur famille, marginalisées dans la société. Elles transforment leurs frustrations dans cet islam sectaire où l'on obtient facilement des bons points», analyse Antoine Sfeir, qui vient de publier une Lettre ouverte aux islamistes (avec Ghaleb Bencheikh, chez Bayard).

«La religion leur permet de s'affirmer». Certaines de ces femmes radicalisées ont servi de boîtes aux lettres dans des réseaux terroristes démantelés. Mais leur extrême visibilité les écarte de l'action clandestine et vise la propagande, estime encore Sfeir. Car ces femmes s'attaquent à l'idée que l'émancipation occidentale serait un bienfait.

Le Figaro, Cécilia Gabizon, 5 décembre 2008

auxerre
Auxerre

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